I can be the subject of your dreams

Simon, c’est un petit con. Je te mets dans le bain tout de suite, histoire que tu sois ni surpris ni déçu. Alors ouais, il rigole facilement, il t’attaque pas direct. Il est même plutôt abordable. Déjà, si t’es un mec, tu n’auras pas besoin de faire un pas vers lui, puisqu’il sera déjà à moitié sur toi. Mais même les filles, ne vous inquiétez pas, il vous aime bien et vous appellera. C’est un bon public, il rit à toutes les blagues. Le politiquement correct, il connait pas vraiment, il n’y réfléchit pas. Il n’a jamais eu à. Il ne sait que ce que ses parents lui ont appris, en surface, sans approfondir, et le reste le dépasse totalement. Ne va pas parler militantisme avec lui, il changera juste de sujet en disant que t’es barbant.

Simon, il aime bien taquiner. C’est d’ailleurs son mode de communication favori. Il est très direct, honnête, peut-être trop, il te dira je t’aime avant de t’insulter avec le sourire. C’est qu’il t’aime, mais que quand même, tu fais chier. Il te décoiffera, piquera ton café, grimpera dans ton dos et te fera des gestes obscènes alors que tu essaies de réviser. La paix, non, c’est pas dans son vocabulaire, ce n’est pas prévu, il ne sait pas faire.

Mais ce n’est pas méchant, Simon veut juste s’amuser. Il s’ennuie vite. Un peu comme un petit chien, qu’il faut toujours garder occupé. Il accumule les passions pourtant, entre son lit et ses programmes, il devrait être occupé en permanence ! Mais contre toute attente, cela ne suffit jamais.

Ce qui fait de lui un petit con, surtout, ce sont ses moeurs. Son sens éthique. Ses valeurs. Oui plutôt son absence de tout ça. Simon n’a aucune scrupule à marcher sur les autres pour se mettre en avant, à les utiliser pour son bien et à les jeter ensuite. Il sait que tout le monde peut potentiellement en faire de même avec lui et plutôt que de chercher à détecter qui parmi la foule usera de lui, il prend les devants. Et puis de toute façon, la vie est trop courte, n’est-ce pas, pour ce genre de préoccupations ? Ce qui compte, c’est son bonheur et sa réussite.

Simon il est égocentrique, il pense qu’à lui et ne parle que de lui. Il est capable d’aimer, oh oui, mais il en aime vingt et cela peut changer tout le temps. Il a des amis, c’est vrai, il peut être loyal sur certains aspects, ceux où il attend la même loyauté en retour. Il y a des qualités qu’on peut malgré tout lui accorder : il ne ment pas. Il omet, oublie, ne répond pas...Mais ne ment pas.



C’est pas vraiment le gars dont la beauté va sauter aux yeux et vous ravager le coeur immédiatement. Alors, ouais, il a un très beau minois et la Nature a été sympa avec lui. Mais en général, on dit plutôt de lui qu’il est mignon et assez indécent. Rien de plus.

Déjà, tu connais sa taille. C’est assez banal. En plus de ça, sache qu’il est pas spécialement musclé, il s’en fiche, les seuls muscles qui l’intéressent, ce sont ceux de son voisin. Il est assez mince, son poids fluctuant très facilement, bien qu’il ne dépasse jamais la barre des 70kg. Il ne se fit pas à la balance et préfère vérifier son état en fonction du nombre de côtes visibles. Zéro, c’est l’idéal, une c’est la moyenne, plus c’est que ça ne va pas.

En cas où tu ne l’aurais pas vu sur les images et sur l’avatar, les parents de Simon sont d’origine asiatique. Il a donc récupéré un peu des deux côtés, notamment la peau légèrement doré de son père et les yeux bridés de sa mère. Il a son nez, aussi, droit et arrondi au bout, de petites narines qui semblent vouloir se cacher. Par contre, il a les lèvres de son père, plus fines que celles de sa mère, mais dont il en prend grand soin, pour les garder douces, car c’est ainsi que les baisers sont plus agréables.

La coupe de Simon est généralement assez aléatoire. Il change souvent, il trouve ça amusant, et puis ça repousse, alors pourquoi s’en priver ? Il ne se donne qu’une limite, les couleurs, surtout parce qu’il apprécie la texture et qu’il a peur de les abimer. Mais en dehors de ça, la tondeuse est sa fidèle amie. Dernièrement, il s’est rasé les côtés et l’arrière du crâne, en gardant une masse énorme et bordélique sur le haut, qui lui retombe sur le visage. Il a laissé également deux mèches plus longues, qui encadrent son visage, cachant à peine ses oreilles percées à cinq reprises chacune. Mais qui sait, demain peut-être coupera-t-il tout.

Il choisit ses vêtements au hasard, bien que ce soit souvent des jeans troués et moulants avec de trop grands pulls noirs par-dessus. Il laisse les épaules dénudées, laissant apparaître diverses marques rouges, bleus et mauves qui remontent le long de son cou. Grosso modo, son style, c’est “très sombre, pseudo rock, foutu sur le corps comme s’il s’habillait la lumière éteinte”.

« De ma naissance à 5 ans, j’étais un enfant roi. »

Fils unique, enfant tant attendu, Simon est arrivé dans un foyer plein d’amour. Sa mère a accouché dans la voiture, alors qu’ils étaient en chemin pour l’hôpital le plus proche. Ce fut un merveilleux bébé tout rouge qui ne poussa aucun hurlement. Comment ne pas l’aimer tout de suite ?
Ils l’ont couvert de cadeaux, ont répondu à tous ses caprices l’ont vénéré comme un petit dieu, faisant de lui un mini dictateur. Alors, quand à 5 ans, Simon hurlait pour se faire entendre, qu’il donnait des ordres au lieu de demander, qu’il estimait que tout lui était dû, ses parents craquèrent et ce fut la première fois que Simon rencontra un psychologue.


« Mes parents ont fait un virage radical. Ils ont compris qu’ils avaient été trop gentils avec moi. J’ai eu le psy et j’ai surtout eu Cherish. »

À chaque caprice, sa vue se troublait et tout était flouté. Simon, c’était un enfant intelligent. Il a vite compris qu’il avait perdu tous ses pouvoirs. Ses parents étaient redevenus ses parents, ils s’étaient libérés de lui. Il remarqua qu’il était autorisé à voir plus de choses quand il était calme et posé. Quand il prenait sur lui pour ne pas s’emballer aussi. Il fallait être tranquille. Serein. Alors il est passé de l’enfant turbulent à l’enfant réfléchi, celui qu’on n’entend presque jamais et qui se contente de sourire.
Au virage radical de ses parents, il répondit par un virage tout aussi radical.


« Puis il y a eu l’adolescence. Et c’était compliqué. Je voulais me libérer de ça. »

À 13 ans, il a tenté de discuter avec ses parents. Le stress ne troublait plus sa vue, il est vrai, mais il savait qu’ils le surveillaient toujours parfois. Cette idée même l’ennuyait terriblement L’autre jour, alors qu’Eric lui avait montré une vidéo pornographique sur sa tablette, sa vue avait soudainement été flouté. Il avait compris le message. Le contenu de la vidéo ne l’intéressait même pas forcément plus que ça mais de savoir simplement qu’on lui interdisait de la voir le mettait dans une rage folle. Alors il avait attendu que ses deux parents furent réunis à la maison et leur avait demandé de désactiver l’application.
La dispute fut violente et Simon s’enferma dans sa chambre.

Deux semaines après, il réussit son coup de maître.


« Ils ne l’ont jamais désactivé. Je les ai forcé. En fait, j’ai piraté la tablette à distance et je l’ai rendu inutilisable. Je n’ai pas réussi à la récupérer tout de suite, malgré tout, alors l’application fonctionne encore. Mais au moins, ils ne peuvent plus contrôler ce que je vois ou entend. C’est un peu ça qui m’a motivé à aller plus loin dans la programmation. »

À 15 ans, Simon se faisait de l’argent de poche en piratant pour ses camarades. Généralement, c’était du porno. Plus rarement, mais c’était ce qui était le plus drôle, c’étaient les copies des examens. Puis finalement, vers 16 ans, il laissa tomber un moment le piratage pour s’intéresser à quelque chose de nettement plus captivant : l’assouvissement de sa libido.


« J’ai eu un copain. Ca a duré deux semaines. Puis un autre, trois jours je crois, et après j’ai perdu le fil. Pendant deux ans, j’ai décroché scolairement. C’était un peu le merdier. »

Simon se disputait tous les jours avec ses parents. Des cris, des pleurs, des reproches. Finalement, ne supportant plus ce climat, Simon partit en claquant la porte, définitivement. À ce jour, il n’a toujours pas revu ses parents.
Dans un premier temps, il vécut chez ses différents copains. Pour gagner un peu d’argent, il se mit à tourner quelques vidéos, qu’il mit en ligne sur internet. Pendant quelques mois, il eut un show en live. Puis finalement, cela le lassa. Il voulait quelque chose de plus ancré dans la durée. Il fallait que le sexe reste un passe-temps mais que son métier soit tout autre. Il se remit à programmer dans son temps libre et s’installa à l’âge de 19 ans sa première application, FaceCheck.


« J’ai envoyé mon application à cette école. Mon copain de ce moment m’en avait parlé, il voulait y aller. Je me suis dit pourquoi pas et… Bah écoutez, moi je suis là et pas lui. C’est que clairement je valais le coup, hein ! »

Félicitations, vous faites partie du groupe FUNSTER. Vous occuperez la chambre numéro 3. Vous avez maintenant la permission de poster où bon vous semble sur le forum et de participer au RPCB tout comme au RP-post. Vous pouvez poster une fiche de relations à mettre à jour selon vos envies, et un journal sous la forme qui vous plaira afin de garder une trace du vécu de votre personnage. En espérant que vous passerez un agréable moment à vous instruire et expérimenter parmi nous.

- Ansa Laukkanen, directrice de l'Infinity School